vendredi 4 novembre 2016

Comparaison troubles psy et somatiques, les limites

On a tendance dans le milieu militant, ou simplement soutenant, de comparer nos troubles ou neuroatypicités avec des troubles physiques, pour être parlant-es et faire comprendre des choses aux NA.
De blaster les idées reçues et les conseils du type "bouge-toi" "vois la vie du côté positif" etc. (tmtc)

Cependant je lance aujourd'hui la réflexion et suis super open aux réponses que pourront peut-être m'apporter des personnes en situation de handicap, visible ou invisible et des maladies physiques, visibles et invisibles : cette comparaison n'est-elle pas un abus, ne relève-t-elle pas du capacitisme lorsqu'un-e NT physiquement valide et/ou en bonne santé en use ? Personnellement je ne sais rien, je ne peux pas me rendre compte du validisme exercé contre ces personnes, du poids au quotidien, des conseils alakon reçus (bouge toi, fais du sport, bois des infus, ça doit s'entendre aussi. Et le "l'important c'est le moral"), la minimisation du handicap-de la maladie, le je m'en foutisme global.

Je m'abstiendrai dorénavant de faire ce genre de parallèle, j'ai à trouver un autre moyen percutant d’illustrer mes ressentis et ma pensée par rapport au validisme NT vs NA, pour ne pas laisser des gen-tes en plan dans ma lutte anti psychophobie

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